Les obligations du salariĂ© et de lâemployeur lors dâun arrĂȘt maladie Un salariĂ© placĂ© en arrĂȘt maladie perçoit les indemnitĂ©s journaliĂšres de la caisse primaire. Pendant cette pĂ©riode, le salariĂ© est donc dispensĂ© de venir travailler et demeure astreint Ă une obligation de repos. En cas de manquement Ă cette obligation, le salariĂ© peut ĂȘtre poursuivit par la CPAM pour avoir effectuĂ© des prestations de travail pour son employeur. Si ce dernier se rend Ă son lieu de travail, sans contraintes câest-Ă -dire de sa propre impulsion » la caisse pourra rĂ©clamer sur le fondement de l'article L. 323-6 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale le remboursement des indemnitĂ©s journaliĂšres. Il convient Ă©galement de sâinterroger sur le sort rĂ©servĂ© Ă lâemployeur qui accepte de faire travailler son employĂ© dans cette pĂ©riode dâarrĂȘt, sans toutefois, avoir exercĂ© des pressions sur lui. Dans lâarrĂȘt du 21 novembre 2012, la Cour de Cassation affirme quâ il appartient Ă lâemployeur de tirer les consĂ©quences de la suspension du contrat de travail consĂ©cutive Ă un accident ou Ă une maladie ». Cass. soc., 21 nov. 2012, n° F-D, Mme L. c/ StĂ© Galaxie voyages Dans cette affaire , lâemployeur faisait valoir devant le Conseil des Prudâhommes quâil nâavait exercĂ© aucune contrainte Ă lâencontre de son salariĂ© qui Ă©tait venu travailler en toute conscience professionnelle, sans quâaucune faute lui soit imputable. La Cour nâest pas de cet avis et considĂšre que, bien que le salariĂ© soit intervenu de son plein grĂ©, en rĂ©ponse Ă lâarticle 1382 du code civil, lâemployeur devra indemniser son salariĂ© des sommes qui lui sont exigĂ©es par la caisse. En effet, lâemployeur a manquĂ© Ă son obligation dâimposer Ă son salariĂ© en arrĂȘt maladie de ne pas venir travailler. Nous rappellerons dans un premier temps les obligations imposĂ©es Ă lâemployeur et au salarie I et les sanctions Ă envisager en cas de manquements II. I -Les obligations imposĂ©s Ă lâemployeur et au salarie Face Ă un arrĂȘt maladie aussi bien lâemployeur que le salariĂ© doit rĂ©pondre de ses obligations, entre autre le salariĂ© n'est plus tenu de travailler, l'employeur n'est plus tenu de lui verser un salaire. De plus, lâemployeur, selon la Cour de Cassation, doit imposer Ă son salariĂ© de rester chez lui lors dâun arrĂȘt maladie. Il semble cependant dĂ©licat dâempĂȘcher a un salariĂ© de travailler sans lâoffenser il est alors recommandĂ© dâadresser un courrier de rappel a tout salariĂ© qui ne rĂ©pondrais pas Ă ses obligations de repos. Toutefois, lâemployeur devra accorder au salariĂ© la possibilitĂ© dâeffectuer les obligations qui ne sont pas suspendues. NĂ©anmoins, la jurisprudence prĂ©cise que pendant cette pĂ©riode le salariĂ© nâest pas forcĂ© dâentretenir une collaboration avec l'employeur » Cass. soc., 15 juin 1999, n° JurisData n° 1999-002496 ; Bull. civ. 1999, V, n° 279. II -Sanctions envisagĂ©s en cas de manquements Selon l'article L. 323-6 du Code de sĂ©curitĂ©, comme nous lâavons vue prĂ©cĂ©demment, en cas de manquements la caisse primaire peut exiger la restitution des indemnitĂ©s journaliĂšres. Cependant, les manquements du salariĂ© face Ă la sĂ©curitĂ© sociale ne doivent en aucun cas jouer sur les relations entre lâemployeur et le salariĂ© Cass. soc., 12 oct. 2011, n° JurisData n° 2011-021585 ; JCP S 2012, 1027, note B. Bossu.Ce ne peut donc pas ĂȘtre un motif de licenciement et il en est de mĂȘme pour lâexercice dâun travail non autorisĂ© durant cette pĂ©riode dâarrĂȘt sauf si cette activitĂ© peut nuire Ă lâemployeur. Je me tiens Ă votre disposition pour tous renseignements et contentieux. Vous pouvez me poser vos questions sur conseiller Joan DRAY Avocat Ă la Cour joanadray 76/78 rue Saint-Lazare 75009 PARIS tel FAX
Enperiode dâessai mon employeur met fin a celle ci , et me dit que je peux rester chez moi pour les 15 jours du delais de prevenance et que je serais payes . mon salaire est un salaire variable : fixe , com perso, com magasin . lors de mon solde de - PosĂ©e par Benjamin
Perdre son emploi, cela n'arrive pas qu'aux autres. Vous avez donc tout intĂ©rĂȘt Ă connaĂźtre les bonnes rĂ©flexes en cas de licenciement. Cela vous permettra d'ĂȘtre acteur plutĂŽt que victime d'une procĂ©dure souvent douloureuse. 1. Ne pas se rendre Ă l'entretien de licenciement seul Quand la lettre recommandĂ©e arrive, le salariĂ© dispose en gĂ©nĂ©ral de cinq jours, avant le rendez-vous, pour prendre une dĂ©cision importante. " Il peut se faire accompagner Ă l'entretien de licenciement par un dĂ©lĂ©guĂ© du personnel, voire n'importe quel employĂ© de l'entreprise, explique Albert Hamoui, avocat en droit social. S'il n'y a pas de dĂ©lĂ©guĂ©, il peut aussi contacter un conseiller du salariĂ© extĂ©rieur Ă l'entreprise et bĂ©nĂ©vole. Ce tĂ©moin rĂ©digera un compte-rendu de l'entrevue qui pourra servir plus tard. " "Pour contester le licenciement, [...] mieux vaut attaquer au plus vite pour ĂȘtre crĂ©dible." 2. Prendre un avocat sans trop payer Sans surprise, notre juriste recommande de contacter au plus vite⊠un avocat. " Je le conseille d'autant plus vivement que c'est souvent presque gratuit. Beaucoup de particuliers disposent, sans le savoir, d'une assistance juridique avec leur carte bancaire ou leur assurance habitation. " 3. RĂ©unir des preuves au plus vite Un avocat est censĂ© vous dire si, Ă dĂ©faut de sauver votre place, vous pouvez attaquer votre employeur aux prud'hommes. Mais encore faut-il avoir des preuves. " Le Conseil de prud'hommes statuera au vu des preuves concrĂštes en sa possession, insiste l'avocat blogueur Thomas Roussineau. DĂšs que le licenciement semble imminent, collectez le maximum d'indices, notamment des Ă©changes de mails que vous ne pourrez pas rĂ©cupĂ©rer ensuite. " 4. NĂ©gocier une indemnitĂ© transactionnelle " Outre les indemnitĂ©s lĂ©gales, fixĂ©es par la loi ou la convention collective, le salariĂ© peut nĂ©gocier une transaction supplĂ©mentaire s'il juge le licenciement abusif ou s'il souhaite rĂ©parer un quelconque prĂ©judice, poursuit le juriste. Et l'employeur peut accepter de verser une autre indemnitĂ© transactionnelle, soit quelques mois de salaire en plus souvent, plutĂŽt que de prendre le risque de perdre davantage aux prud'hommes. " 5. Faire rĂ©diger des attestations sans tarder Si un salariĂ© signe une transaction, il s'engage Ă ne pas porter son licenciement devant la justice. Mais si l'employeur refuse et le salariĂ© souhaite le poursuivre aux prud'hommes, il a intĂ©rĂȘt Ă collecter des attestations au plus vite. " Il s'agit de demander Ă des collĂšgues ou ex-collĂšgues de tĂ©moigner de vos conditions de travail, explique Alina Paragyios, avocate spĂ©cialisĂ©e en droit du travail. Plus le temps passe, moins les gens sont motivĂ©s. Si quelqu'un vous donne son accord, insistez â gentiment â pour avoir le papier dans la semaine⊠" 6. Saisir rapidement le Conseil de prud'hommes Pour contester le licenciement, il faudra aussi saisir le Conseil de prud'hommes au plus vite. " Il y a une prescription de trois ans, mais mieux vaut attaquer au plus vite pour ĂȘtre crĂ©dible, poursuit-elle. C'est souvent long, mais si le motif du licenciement est invalidĂ©, la loi prĂ©voit, dans les entreprises de plus de onze salariĂ©s, le versement d'une indemnitĂ© minimale Ă©gale Ă six mois de salaire brut au salariĂ© lorsqu'il compte plus de deux ans d'anciennetĂ©. " 7. Occupez-vous de vous ! Reste Ă gĂ©rer la transition. " Si la personne licenciĂ©e va aux prud'hommes, elle doit impĂ©rativement se recentrer sur elle-mĂȘme et faire le point sur ses envies, recommande Marianne Perrette, coach chez Coaching2vie. Alors que la procĂ©dure suit son cours, il faut parvenir Ă s'en dĂ©tacher. Si vous pensez que c'est l'affaire de votre vie, il n'en est pas de mĂȘme pour votre ex-employeur ni pour votre avocat. Il faut trouver le mĂȘme dĂ©tachement pour rebondir. Cesser d'ĂȘtre victime pour redevenir acteur de son destin. " 8. Rester ouvert Ă une issue amiable Alina Paragyios confirme. D'autant plus que le salariĂ© n'est pas Ă l'abri de quelques surprises. " Parfois les plaignants s'accrochent Ă l'idĂ©e d'une rĂ©paration devant la justice alors que l'ex-employeur accepte parfois tardivement, finalement, de nĂ©gocier. J'ai dĂ©jĂ vu des protocoles transactionnels signĂ©s la veille d'une audience aux prud'hommes. Les plaignants sont parfois frustrĂ©s alors que ces victoires me semblent bien plus fortes dans la mesure oĂč l'autre partie reconnaĂźt ses torts d'elle-mĂȘme. " 9. Utilisez votre CPF Votre ancien employeur peut vous aider, malgrĂ© lui, Ă tourner la page. " Le futur licenciĂ© a intĂ©rĂȘt Ă regarder s'il a des heures de CPF non utilisĂ©es, conseille HĂ©lĂšne Picot, auteure du guide Trouvez votre voie et rebondissez ! . Elles peuvent s'Ă©lever Ă 120 heures maximum, ce qui reprĂ©sente en gĂ©nĂ©ral une enveloppe entre 800 et 1 500 euros qui peut financer un outplacement pour faciliter sa transition. Il faut juste penser Ă le demander pendant le prĂ©avis. " 10. Se dire aussi que c'est⊠une chance Cette coach invite ses clients Ă rĂȘver d'une nouvelle vie. " On a la chance, en France, d'ĂȘtre bien protĂ©gĂ©, observe-t-elle. DĂšs lors il ne faut pas se laisser gagner par le stress et se poser les bonnes questions, c'est-Ă -dire non pas quand je vais retravailler mais qu'est-ce que je veux vraiment faire. MĂȘme si un licenciement est douloureux, il faut aussi se dire que, dans certains cas, c'est peut-ĂȘtre une chance. " dĂ©composer6615 en produit de facteurs premiers; micro tracteur mitsubishi neuf; peinture qui s'Ă©caille en passant le rouleau Book Now ! affectation ecn 2020 lĂ©gifrance Facebook photocopie carte stationnement handicap Ă© Twitter calculette heure en centiĂšme Youtube. mon employeur me dit de ne pas venir travaillerJe viens dâavoir une retention de permis de conduire en conduisant mon vehicule personnel, etant chauffeur livreur en cdi mon employeur mâa dit par sms, un apres midi alors que jâetais au travail, de rester chez moi les jours suivants. Je peux tout a fait me rendre sur mon lieu de travail, et travailler en doublon avec un collegue, ce que je fais depuis plusieurs mois car mon role est de remplacer mes collegues sâils sont amenĂ©s a etre absents. Mon employeur a t il le droit de me demander de rester chez moi? Merci dâavance pour votre reponse. PostĂ© Il y a 2 ans RĂ©ponses 1 Bonjour, Votre permis Ă©tant nĂ©cessaire pour lâexĂ©cution de votre travail, vous ne pouviez pas lâexĂ©cuter pendant la rĂ©tention de votre permis. VĂ©rifiez les clauses de votre contrat de travail, il existe peut ĂȘtre une clause sur la rĂ©tention du permis et les consĂ©quences. Mais si votre travail consiste uniquement Ă la conduite, votre employeur pouvait vous demander de rester chez vous pendant la rĂ©tention. JâespĂšre vous avoir aidĂ© et nâhĂ©sitez pas Ă nous recontacter si vous avez dâautres questions ! a rĂ©pondu Il y a 2 ans. 269 322 327 123 25 150 356 361